Malgré une baisse des transactions depuis quatre ans, l’année 2017 a été particulièrement favorable pour le marché de l’immobilier. Ce sont notamment les taux extraordinairement bas qui ont encouragé les ventes. 2018 semble bien partie pour sourire aussi à l’immobilier.
Le dynamisme de 2017 prolongé en 2018
Si 2017 a connu une hausse des prix de 2% en moyenne, cela ne reflète pas les disparités qui existent entre les grandes villes ( 5% en moyenne) et les zones rurales (stagnation des prix). Attention, un appartement neuf à Meyzieu n’est pas considéré comme un bien en zone rurale, mais plutôt dans l’aire urbaine de Lyon.
De même, les prix des métropoles n’ont pas évolué à la même vitesse : Bordeaux a attesté d’une incroyable flambée des prix avec une hausse de 16% quand Marseille, Lille, Strasbourg et Montpellier ont plutôt stagné. Paris, Lyon, Nantes, Nice, Rennes et Toulouse se situent un peu au-dessus de la moyenne avec une hausse des prix entre 4 et 7%.
Selon le baromètre MeilleursAgents de ce début d’année, la hausse des prix en 2018 devrait s’aligner sur celle de 2017.
2017, l’année des primo-accédants
En 2017, les taux très bas ont largement profité aux primo-accédants qui ont vu leur pouvoir d’achat augmenter, à l’exception de Paris, Bordeaux et Nice. Ce pouvoir d’achat a été soutenu par les dispositifs Pinel et PTZ qui ont facilité l’investissement dans des programmes immobiliers neufs à Lyon et dans les grandes villes. Les primo-accédants ont ainsi représenté près d’un tiers des acheteurs. Le baromètre précise que ces acheteurs dessinent déjà la dynamique immobilière qui s’installera dans quelques années, lorsqu’ils mettront leur bien en vente.
Les secundo-accédants ont également bien profité des taux bas pour vendre leur bien à un prix intéressant et acheter plus grand. Ils représentent environ 40% des acheteurs en 2017.
MeilleursAgents prévoit de nouvelles catégories d’acheteurs pour 2018 : expatriés, chômeurs de retour à l’emploi et étrangers.
Un pouvoir d’achat immobilier contrasté
Dans l’ensemble, le pouvoir d’achat immobilier des Français a augmenté. Il correspond au nombre de m² qu’un ménage moyen est capable d’acquérir. Ainsi, de grandes villes comme Strasbourg, Paris ou Nice sont aujourd’hui plus abordables par rapport à 2011. La grande gagnante du pouvoir d’achat est cependant Marseille avec une augmentation de 47% en 7 ans. A l’inverse, le pouvoir d’achat immobilier à Bordeaux a fortement chuté.
Avec le prolongement du dispositif Pinel, les programmes immobiliers neufs à Evian et dans toutes les zones encore concernées par cette loi seront plus accessibles qu’à toute autre période.