Le financement d’entreprise recouvre à la fois les fonds propres et les emprunts à moyen et long terme (qui constituent le « haut de bilan ») et les divers emprunts à court terme ou de trésorerie (qui constituent ensemble le « bas de bilan »). Lorsque les besoins ont été clairement définis (besoins en investissement ou en croissance externe, en fonds de roulement ou en trésorerie), le plan de financement devra être équilibré par des ressources correspondantes.
Deux modes de financement peuvent se présenter à l’entreprise : l’autofinancement et les subventions.
L’autofinancement est possible en cas de CA conséquent permettant de subvenir aux diverses charges d’exploitation ainsi qu’aux investissements nécessaires afin de développer l’entreprise ; quant aux subventions, elles sont généralement d’ordre institutionnel et permettent de combler l’écart entre CA et besoin de financement dans le cadre d’un projet spécifique.
Les aides et appuis financiers permettent donc de limiter le risque financier de l’entreprise en cas d’insuccès commercial.
Cependant l’accès aux subventions est très réglementé et il devient de plus en plus difficile d’obtenir aides et subventions pour toute entreprise. Dans une conjoncture de plus en plus fragile, les réponses sont souvent négatives.
A défaut de passer de nombreuses heures à préparer les dossiers de subventions, ne vaut-il pas mieux passer son temps à chercher des clients et faire des factures ?